mercredi 13 février 2013

Bonjour ami(e)s lecteurs !


Qui suis-je ? Une fille comme une autre, 20 ans, la moyenne dans à peu près tout les domaines, je me démarque pourtant par mon statut de Miss Catastrophe quand il s’agit d’amour. Pour faire une comparaison : vous connaissez Bridget Jones ? Vous connaissez Carrie de Sex and the City ? Pour vous mesdames, messieurs, aujourd’hui , innovation ! Aussi tête en l’air que l’une et fleur bleu que l’autre, maladroite et têtue, désespérément à la recherche de l’Homme avec un grand H (ou grand B… comme Mister Big voyons ! qu’allez vous cherchez ?) j’ai l’honneur de m’auto-présenter ! Virginia, étudiante, jeune fille en fleur dans tout les sens du terme. Car la voici, la voilà, la petite chose qui me différencie de ces héroïnes : a passé  20 piges, je n’ai toujours pas vu le loup, croqué la pomme, bref, côtoyé étroitement la gente masculine.  

Vous avez bien compris, je suis plus vierge qu’une page blanche.

Et pour bien démarrer : non, ce n’est pas par choix. Ou plutôt si, le choix de ne pas sauter sur tout ce qui bouge mais non pas celui de me  « conserver » pour le mariage. C’est une idée préconçue qui me met en rogne à chaque fois : toute jeune fille de plus de 20ans , vierge, n’attend pas obligatoirement d’avoir la bague au doigt pour enfin finir dans un lit masculin.

Mais pourquoi nous raconte-t-elle sa vie sexuelle inexistante celle-ci, vous demandez vous ? Force est de constater que ma catégorie n’est pas dans le pourcentage majoritaire de la population française mais il s’avère également que je ne suis pas  celle qui « les gouvernera tous » : ni l’Unique, ni  la seule dans ce cas. Aujourd’hui  le monde s’est démocratisé mais bien que la société progresse il semble qu’elle ait toujours besoin de tabous pour subsister. Gays et lesbiennes sortent, donnant de la voix pour se faire entendre, et viennent d’acquérir le droit de se marier (félicitation !). Sans dire qu’il s’agit là d’une histoire passée, le nouveau tabou de la société est bel et bien la virginité tardive. Aussi problématique que le célibat, cela s’accompagne de nombreux préjugés (non, on n’attend pas toutes le mariage, et non, on n’est pas obligatoirement moche), de remarques se voulant amicales mais qui sont souvent déplacées (« si tu veux, je peux t’aider à arranger ça ? » quoi ? O.O),… entre autres.  C’est pourquoi j’aimerais parler de ce sujet, et parler tout court. Être vierge est une chose, être célibataire une autre. Cumuler les deux et vous aurez pas mal de réflexions en tête et d’anecdotes à raconter. 

C’est donc la vie amoureuse (ou ce qui y ressemble) de Virginia 2.0 que vous découvrirez dans ces textes. Ah, et maintenant, l’explication du titre ! Il ne faut pas être Sherlock pour comprendre que ce n’est pas mon véritable prénom, ni avoir fait Saint Cyr pour voir que Virginia ressemble au mot « vierge » dont je présuppose les obscures origines latines   Mais le 2.0 voici la véritable énigme. Tout d’abord parce que j’ai 20 ans, et que mine de rien, je suis vieille et jeune à la fois. Puis parce que d’après la définition des mes amis informaticiens et de wikipédia : « Le web 2.0 est résolument relationnel. » « à son origine, le terme “web 2.0″ capturait le sentiment commun selon lequel il se passait quelque chose de qualitativement différent sur le web d’aujourd’hui ». Que je traduirais par : j’ai l’impression de faire quelque chose de nouveau, et j’aimerais qu’on y participe. Bien que cela soit désuet par rapport à l’idée première. 

Je crois avoir finit cette présentation, mais rester me lire encore un peu, si ce n’est pour philosopher avec moi, au moins pour sourire à mes frasques sentimentales et, peut-être, y reconnaitre un peu des vôtres. 

Virginia 2.0

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