Les clichés qui circulent et qui finiront par tous nous envoyer chez le psy
Le thème « vie sentimentale » est lancé sur le tapis
d’une soirée entre nouveaux amis et chacun surenchérit. Sauf vous.
Bizarre ?
Mais c’est parce que vous savez à quoi vous attendre bien
sur ! Célibataires vous l’avez déjà entendu des millions de fois, le ou
les clichés que vos camarades, casés ou
non, vous attribue. Combien de : « Tu es trop difficile ! Tu ne
fais pas d’efforts ! Tu cherches la
perle rare du premier coup ? ». Accompagnés, au combien savamment, de
ces proverbes qui, dans d’autres circonstances, pourraient nous paraitre
amusant, voir charmant et justes. « Tout vient à point à qui sait
attendre » souvent accompagné d’une autre voix « qui ne tente rien
n’a rien, alors jette toi dessus ma fille ! ». Vous aurez également reconnu
le « à chaque pied sa chaussure, mais faut en essayer quelques unes
avant de trouver la bonne » de tante Huguette, lors des repas de famille, juste
après la FAMEUSE QUESTION : « Alors ? Les z’amours ? ».
En vous, cette très forte envie de répondre avec un sourire : « Ecoutez, ça se porte bien, parait même qu’ils vont accepter les couples gays dans l'émission maintenant que le mariage est passé».
Mais non. Vous répondez bêtement, « rien de nouveau », peut être même en baissant les yeux, en faisant cette petite moue contrite de la fille ou du gars qui s’y attendais mais n’avait pas la réponse adéquate. Parce que non, premier cliché : on n’est ni orgueilleusement fière d’être célib, ni désespérée en général. On est juste là. Ne nous demandez pas des grandes réflexions philosophiques sur le pourquoi du comment une jeune fille aujourd’hui peut survivre sans homme (ou un homme sans femme). Ne nous entrainez pas sur les pistes glissantes des plaintes (Pourquoi je suis seuuuuule ? Pourquoi j’ai persooooooonnne ? Pourquoi y a plus de chocolaaaaaaaaaaaat ?). Posez la question si ça vous intéresse et laissez tomber. Faite comme lorsque vous demandez à votre voisine comment se porte son mal de dos : avec le sourire, en pensant à votre liste de course et en partant juste après. Et dites vous bien une chose : une ou un célibataire ne vous dira jamais « non pas besoin d’amoureux, je baisouille à droite à gauche, ça me suffit » même si cela s’avère être vrai. De même si quelqu’un entrait dans notre vie, ne penseriez vous pas qu’on aurait déjà prévenu la terre entière ? Où faut-il être seulement Jack où Rose, au mat du Titanic, pour avoir le droit de crier son bonheur ?
En vous, cette très forte envie de répondre avec un sourire : « Ecoutez, ça se porte bien, parait même qu’ils vont accepter les couples gays dans l'émission maintenant que le mariage est passé».
Mais non. Vous répondez bêtement, « rien de nouveau », peut être même en baissant les yeux, en faisant cette petite moue contrite de la fille ou du gars qui s’y attendais mais n’avait pas la réponse adéquate. Parce que non, premier cliché : on n’est ni orgueilleusement fière d’être célib, ni désespérée en général. On est juste là. Ne nous demandez pas des grandes réflexions philosophiques sur le pourquoi du comment une jeune fille aujourd’hui peut survivre sans homme (ou un homme sans femme). Ne nous entrainez pas sur les pistes glissantes des plaintes (Pourquoi je suis seuuuuule ? Pourquoi j’ai persooooooonnne ? Pourquoi y a plus de chocolaaaaaaaaaaaat ?). Posez la question si ça vous intéresse et laissez tomber. Faite comme lorsque vous demandez à votre voisine comment se porte son mal de dos : avec le sourire, en pensant à votre liste de course et en partant juste après. Et dites vous bien une chose : une ou un célibataire ne vous dira jamais « non pas besoin d’amoureux, je baisouille à droite à gauche, ça me suffit » même si cela s’avère être vrai. De même si quelqu’un entrait dans notre vie, ne penseriez vous pas qu’on aurait déjà prévenu la terre entière ? Où faut-il être seulement Jack où Rose, au mat du Titanic, pour avoir le droit de crier son bonheur ?
Dans la soirée, second cliché : célibataire ne signifie
pas fille ou homme facile non plus. Merci, au revoir.
Bizarrement si dans une conversation le mot célibataire apparait, cela intrigue. Est-ce que la place est libre ? Est-ce qu’il y a « moyen de » ? S’ensuit le « Ah oui ? Mais depuis combien de temps ? ». Pourquoi la durée est-elle importante ? C’est quoi ? Une évaluation mentale pour savoir si on est apte à sortir avec quelqu’un maintenant ? Si c’est trois jours c’est trop frais ; deux semaines c’est juste à point pour me consoler sans s’engager ; un mois à peine, c’est bien pour commencer quelque chose sans être vraiment sûr ; 5 mois ça commence à dater, on a fait notre deuil ; plus d’un an, faudrait se remettre en selle et plus de deux, la date de péremption est passé ?
Admettons que la date ai une quelconque importance dans la façon de séduire, dans la façon que les autres ont de nous percevoir. Essayer alors de faire comprendre à la personne en face (et sans doute au groupe d’amis qui vous entoure) que vous ne pouvez pas répondre et vous passerez pour une coincée du cul. Ou l’inverse. Expliquez leur que ce n’est pas une question de timidité, abordez l’idée que vous n’avez jamais eu d’ex à proprement parler et vous deviendrez une créature étrange pour le reste de la soirée.
Soudain vous voici transformée en touriste de Jurassick Park.
Bizarrement si dans une conversation le mot célibataire apparait, cela intrigue. Est-ce que la place est libre ? Est-ce qu’il y a « moyen de » ? S’ensuit le « Ah oui ? Mais depuis combien de temps ? ». Pourquoi la durée est-elle importante ? C’est quoi ? Une évaluation mentale pour savoir si on est apte à sortir avec quelqu’un maintenant ? Si c’est trois jours c’est trop frais ; deux semaines c’est juste à point pour me consoler sans s’engager ; un mois à peine, c’est bien pour commencer quelque chose sans être vraiment sûr ; 5 mois ça commence à dater, on a fait notre deuil ; plus d’un an, faudrait se remettre en selle et plus de deux, la date de péremption est passé ?
Admettons que la date ai une quelconque importance dans la façon de séduire, dans la façon que les autres ont de nous percevoir. Essayer alors de faire comprendre à la personne en face (et sans doute au groupe d’amis qui vous entoure) que vous ne pouvez pas répondre et vous passerez pour une coincée du cul. Ou l’inverse. Expliquez leur que ce n’est pas une question de timidité, abordez l’idée que vous n’avez jamais eu d’ex à proprement parler et vous deviendrez une créature étrange pour le reste de la soirée.
Soudain vous voici transformée en touriste de Jurassick Park.
« Tu n’a jamais eu de relations durables ? »
Non. « Donc tu aimes profiter de la vie avec des coups d’un
soir ».
Le plus dur je crois, c’est quand les gens ne prennent même plus la peine de poser la question et la transforme en vérité absolue.
Bien. Ce n’est pas un secret, alors on le dit : JAMAIS veux dire JAMAIS. Point.
Le plus dur je crois, c’est quand les gens ne prennent même plus la peine de poser la question et la transforme en vérité absolue.
Bien. Ce n’est pas un secret, alors on le dit : JAMAIS veux dire JAMAIS. Point.
Avertissement ! Les grilles de protections des
carnivores se sont effondrées. Vous êtes en danger. Fuyez, je répète
fuyez !
C’est ce que répète votre pauvre petit cerveau tandis que
des regards lubriques ou/et étonnés se
posent sur votre chaste personne. On vous admire : avoir le courage de se
conserver aussi longtemps… On vous
dénigre : au 21é siècle, rester vierge jusqu’au mariage relève de l’antiféminisme.
Pause.
Moment coup de gueule :
C’est aberrant de voir que la plupart des
commentaires négatifs au sujet de la virginité tardive viennent de femmes qui
invoquent le 21ème siècle et le droit à ne pas attendre le mariage pour s’envoyer
en l’air. Dîtes moi si je me trompe mais, n’est-ce pas penser de manière rétrograde
que d’affirmer que toute personne vierge le reste pour se marier ? Ce qui
peut être le cas et je le respecte, mais de là à en faire une généralité et ne
penser qu’il n’y a que cette unique réponse, il ne faut pas pousser mémé dans
les orties (ni la vierge devant la mairie). Pourquoi l’explication de la décadence
masculine, des princes charmants inexistant avec lesquels on nous a bourré le
mou, d’une possible peur des hommes, ne
vient-elle pas à l’esprit étriqué de ces soit disant défenseurs de la féminité
moderne ? Que se soit des femmes qui amènent de telles âneries sur le
tapis de souris, j’en reste coite (et non pas coït, comme vous pouvez
l’imaginer).
Pause.
Moment coup de gueule :
![](https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiMsl2VDHjMx5RcQOf9IGcvwmLU8CjN-a_K_4DjePRx_2PfYB1YSg7eHhpBDKMyI88_zQfjxAkWFifikrsaw_-9QeyN6TcZ5hDdXFCScKHL9fE8XBFUb9lkJr7DBunntx3K4IH1K_Vvq9Q/s200/Neko___Angry_by_sm91.gif)
Ce jeu de mots beckettien clôturera donc mon article pour
aujourd’hui. Mais n’ayez crainte, vous, friands d’idées fausses à démonter, car
il y en a tant que je peux vous garantir que vous en reverrez trainer dans le coin.
En attendant que tout
ces clichés soient jetés sur la place « des Clichay » par un certain humoriste
, je vous souhaite de manger des beignets de mardi gras, seul(e)s ou accompagné(e)s
.
Virginia 2.0